Extrait

 

Un fragment de mur dressé vient ouvrir un nouvel espace, à l’atmosphère à la fois douce et austère, dans lequel sont disposés en vis à vis des portraits personnifiant les sept membres d’une même famille. Chacune des surfaces, habillées de mots à la tonalité presque fanée, accueille un récit tiré d’une correspondance, entre un homme et une femme sur une vingtaine d’année.
Le spectateur se retrouve plongé dans un récit de vies en train de se construire. Une histoire d’amour naît, puis une famille se fonde et s’agrandit… glissant d’un temps à l’autre, sans localisation, ni chronologie.
Une narration où se conjuguent histoires singulières et grande Histoire, futilités du quotidien vécues par chacun et temps troublés  partagés par tous de la seconde guerre mondiale.

L’âpreté comme ornement Texte de Paul de Sorbier

Fragment de mur
Mur à double pan format 250 x 120 x 40 cm, plaques de plâtre, tasseaux, sacs de sable, enduit, peintures blanches, plinthes, chambranles, moulures. Deux impressions numériques sur papier affiche dos bleu encollées 120 x 160 cm
Portraits
Tirages numériques papier affiche dos blanc contrecollés sur dibond, deux au format 80 x 100 cm et cinq au format 40 x 50 cm

Le rêve d’une chose / Maison salvan / Labège / 2014