Vous ne saurez jamais

 

Ce jour-là

 

 

Il est ici question du temps.
Le temps : objet de fascination, de trouble et d’égarement, dans lequel chaque être s’inscrit pour une durée indéterminée. Laissant une trace ou pas.
L’artiste Caroline Pandelé propose une rencontre effleurée avec l’autre et tente une évocation sensible à travers ses œuvres pour témoigner de la vie en partant de la trace concrète d’un nom sur le monument aux morts de la ville de Cugnaux.
Cette identité est le point de départ du dispositif qu’elle s’est imposée, pouvant être assimilée à une enquête où les éléments recueillis se démêlent et se tissent. L’ensemble d’indices qui est donné à voir avec distance fait naviguer le regardeur entre les temps, les mémoires, les échangent et les filiations.
Ils interrogent la temporalité du regardeur : celle qu’il lui faut pour voir lentement émerger de la matière artistique un sujet invisible, comme murmuré, le replaçant dans son présent.
Les œuvres présentées ouvrent des narrations que l’on peut recréer.
Le temps d’un autre récit à inventer et ouvrir des espaces imaginaires et poétiques qui nous renvoi à notre propre histoire.
Fanny Heuline