C. et H. se sont disputés et ont échangé quelques coups de poing. L. toujours aussi troublé, ne reste pas couché, n’a pas dormi de la nuit. C. sensible amélioration, cause toujours peu, mais s’alimente bien et seul. C. a pleuré à partir de 2h, jusqu’à 3h30, sans arrêt. A. malade calme, cause seul, mais à voix basse, ne s’intéresse à rien de ce qui se passe autour de lui. Le malade B. a fait une crise d’épilepsie. Effectif : 83 malades. S. a provoqué B. qui s’est défendue, a égratigné sa compagne. Le malade K. manque au pavillon. 23h, faisant une ronde dans tout le pavillon, nous vous avisons que ce malade a pris la clé des champs. Ses affaires manquent dans son placard, la fenêtre de sa chambre est ouverte. A ce moment nous le cherchons dans tous les coins. Nous ne connaissons pas son secret d’évasion. Tous les malades ont bien dormi. R. a eu la visite de sa femme au pavillon, a été calme. B. troublé a refusé de s’alimenter. Au troisième repas a cependant mangé son pain. C. troublé a chanté une partie de la matinée, s’est cependant bien alimenté seul. L. depuis quelques jours devient insupportable et revendicateur, déclare qu’il était mieux en prison. P. règles, pertes très abondantes avec caillots de sang. G. a chanté une grande partie de la nuit. B. présente des éruptions sur le visage, des rayons ultraviolets lui ont été prescrits. C. a dormi jusqu’à minuit, continue à se faire des idées noires, a appelé la veilleuse pour lui dire qu’elle n’avait plus d’yeux, que tout était fini pour elle, demandé une glace pour voir sa tête. M. refuse les cachets. Les malades gâteux sont allés à la selle. A. calme mais sale mine dans la chambre, a été corseté au quartier cellulaire. S. plus raisonnable depuis que F. n’est plus dans son voisinage.